Un séjour en Tunisie se transforme en cauchemar administratif pour une Niçoise bloquée depuis des mois

Hager Stemmelin, une Niçoise de 58 ans, envisageait ses vacances en Tunisie comme un retour aux sources, une pause bien méritée dans son pays natal après huit ans d'absence.

Des vacances prolongées malgré elle #

Accompagnée de son mari, elle s’attendait à retrouver la chaleur de sa terre d’enfance, mais le voyage a pris une tournure inattendue. « Je me faisais une joie d’y retourner », a-t-elle partagé avant que le destin ne lui joue un tour cruel.

Quelques semaines après leur arrivée, son mari a pu rentrer sans encombre à Nice, laissant Hager confrontée à un imbroglio administratif qui allait bouleverser sa vie. « Ils sont en train de détruire ma vie », confie-t-elle, submergée par des démarches sans fin et des réponses qui tardent à venir.

Une carte de séjour au cœur du problème #

Le problème a commencé en 2019 lorsque Hager s’est fait voler son sac à main contenant sa carte de séjour française. Après avoir signalé le vol, elle a reçu un duplicata de la préfecture des Alpes-Maritimes, pensant que tout était en ordre. « J’étais persuadée que c’était un nouveau titre valable pour les 10 ans à venir », explique-t-elle. Malheureusement, ce n’était qu’un duplicata temporaire qui a expiré sans qu’elle ne s’en rende compte.

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A son arrivée en Tunisie, elle découvre que sa carte de séjour n’est plus valide. « Ils m’ont dit que ce n’était pas un problème pour eux », raconte-t-elle avant de réaliser que cela allait devenir un véritable casse-tête. Une fois à l’ambassade de France, elle se heurte à un processus kafkaïen pour obtenir un visa de retour.

Un retour incertain et un emploi en péril #

Les efforts d’Hager pour rentrer chez elle se heurtent à un mur bureaucratique. « Parce que mon passeport arrivait à expiration, ils m’ont demandé d’en faire un nouveau », dit-elle. Mais les complications ne s’arrêtent pas là ; chaque solution apportée semble en appeler une nouvelle, plus complexe et plus décourageante. Son mari, Alain, témoigne depuis Nice de son impuissance face à la situation. « On passe notre temps à remplir des dossiers qui, en réalité, n’aboutissent jamais », déplore-t-il.

Le temps presse également pour Hager, monitrice d’auto-école, qui doit renouveler sa licence d’enseignante de conduite en novembre. Son patron commence à s’impatienter, et son poste est menacé. La situation semble être une spirale sans fin, chaque jour qui passe la rapprochant de la perte de son emploi.

Un appel à l’aide désespéré #

Dans un élan de désespoir, Hager appelle à l’aide. « Je ne sais plus vers qui me tourner », avoue-t-elle. Les autorités semblent insensibles à sa situation, et chaque tentative de résolution apporte son lot de nouvelles exigences et de déceptions.

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À travers son histoire, Hager espère sensibiliser l’opinion publique et les autorités sur les failles du système administratif qui peuvent broyer les individus. Son cas n’est pas isolé, mais sa résolution pourrait bien apporter un espoir à d’autres dans des situations similaires. « C’est une vraie folie administrative », conclut-elle, espérant encore un dénouement favorable.

  • Retour aux sources transformé en cauchemar
  • Erreur administrative avec une carte de séjour expirée
  • Procédures interminables pour un simple visa de retour
  • Carrière et stabilité professionnelle en jeu

« Ils sont en train de détruire ma vie. »

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